La violence du silence par intermittence

Le conflit des intermittents est un conflit très fort. Et très illustratif de la profonde crise dans laquelle nous avons plongé.
C’est un conflit difficile, car il met en jeu du sens, au delà d’une lutte que peu de gens comprennent, finalement. Et qui pose de constantes questions sur les modalités de la lutte, pour celles et ceux-mêmes qui y sont engagées. Retour sonore sur une action silencieuse. (Ça s’écoute, donc).

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 La suite de cette chronique sonore : L’Agora hors les murs

Montpellier, dimanche 22 juin. Depuis plusieurs semaines, la ville est l’un des principaux foyers du conflit entre les intermittents et le gouvernement. C’est que Montpellier compte de nombreux festivals, dont certains démarrent la saison nationale ou européenne. C’est le cas du Printemps des comédiens, en grève depuis début juin. Mais ce dimanche 22 juin démarre Montpellier Danse, l’un des plus importants festivals de danse européens. Et depuis les déclarations du premier ministre de jeudi dernier, annonçant l’agrément de l’accord et la mise en différé de son application pour ce qui est des articles organisant l’intermittence, le mouvement glisse vers une radicalisation. Et la plupart des intermittents mobilisés considèrent Montpellier Danse comme une très importante caisse de résonance…

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(photo ciplr)

Après l’action silencieuse, la parole se libère dans l’AG improvisée, place Candolle.

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Extraits sonores : Enjoy the silence, Tori Amos, Strange Little Girls, 2001, Silence, Portishead, Third, 2008.

[ssba]