Salle pleine, rien ne se vide

Mercredi 25 juin. Ce soir, Montpellier danse. Les personnels hier en grève ont décidé de laisser jouer Empty Moves, la pièce d’Anjelin Prejlocaj, tout comme le mouvement unitaire des intermittents. Ils sont là, pour autant, les artistes et techniciens en lutte. Sur le parvis du Couvent des Ursulines, ils discutent, distribuent des tracts, proposent au public présent de s’afficher comme spectateurs solidaires.

Pause avant la tempête. La salle se remplit, le mouvement se ressource. Après La violence du silence par intermittence, et l’agora hors les murs, troisième volet de cette restitution sonore du conflit des intermittents. Ça s’écoute, donc.

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Extraits sonores : Empty Page, Sonic Youth, Murray Street. Empty Words Part 3, John Cage.

[ssba]

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